Après Picasso en 2019, Doors continue de faire tourner en Chine les maîtres européens du XXe siècle avec Man Ray. À l’instar de l’autobiographie de Man Ray, Autoportrait,l’exposition suit les migrations de l’artiste entre les Etats-Unis et la France : New York (1890-1921), Paris (1921 -1940), Hollywood (1940-1951), et le retour à Paris (1951-1976).
L’exposition s’intéresse aux mouvements artistiques majeurs auxquels Man Ray a appartenu, ses expérimentations photographiques, son rapport à la photographie de mode ainsi que les nombreuses muses et amantes qui ont joué un rôle crucial dans sa vie. Dadaïsme et surréalisme, Vogue et Harper’s Bazaar, « rayographes » et surimpressions, Kiki de Montparnasse, Lee Miller, Juliet Browner….
Man Ray se considérait lui-même comme « un peintre qui utilise la photographie pour reproduire son œuvre ». Pourtant, ses portraits et ses photographies de mode, souvent des œuvres de commande, ont fait partie de son champ d’expérimentation artistique. Elles marquent ainsi un tournant dans l’histoire de la photographie et influençant profondément le langage visuel de la presse magazine et de la publicité.
Avec le soutien de : Man Ray Trust
Partenaires institutionnels : Ambassade de France, Institut Français
Remerciements à : Design Museum Den Bosch (Pays-Bas), Bibliothèque Elsa Triolet (Ville de Saint-Etienne-du-Rouvray, France), Kunio Iwaya (Historien de l’art et de la littérature, professeur honoraire à l’Université Meiji-Gakuin).
Vue de l'exposition "Man Ray: Images, Dreams, and Love". M WOODS 798, Beijing, 2021. Avec l’aimable autorisation de M WOODS.
Vue de l'exposition "Man Ray: Images, Dreams, and Love". M WOODS 798, Beijing, 2021. Avec l’aimable autorisation de M WOODS.
Vue de l'exposition "Man Ray: Images, Dreams, and Love". M WOODS 798, Beijing, 2021. Avec l’aimable autorisation de M WOODS.
Vue de l'exposition "Man Ray: Images, Dreams, and Love". M WOODS 798, Beijing, 2021. Avec l’aimable autorisation de M WOODS.
De la rencontre et amitié de Man Ray avec Marcel Duchamp jusqu’à sa photographie du Nu descendant un escalier n° 2 (1920) de Marcel Duchamp, et aux portraits de Duchamp en tant que « Rrose Sélavy » (son célèbre alter ego), tous deux inclus dans l’exposition, chaque chapitre de l’exposition contient des sous-thèmes spécifiques qui permettent aux visiteurs d’examiner ses nombreuses contributions à l’art moderne.
Ces thèmes incluent les mouvements artistiques majeurs auxquels Man Ray a participé, le dadaïsme et le surréalisme. Plusieurs œuvres clés sont exposées, telles que le premier objet Dada qu’il a fabriqué en France, Le Cadeau (1921), et Motif perpétuel (1923). D’autres thèmes importants sont abordés, comme sa carrière en tant que photographe de mode, ayant notamment collaboré avec Vogue et Harper’s Bazaar, et les nombreuses muses et amantes ayant joué un rôle crucial dans sa vie : Kiki de Montparnasse, Lee Miller et Juliet Browner.
L’exposition examine par ailleurs l’extraordinaire diversité des formes auxquelles il a étendu le champ de la photographie, l’amenant à occuper un espace à l’intersection de l’expression artistique et de l’enregistrement du réel. Ses portraits et ses photographies de mode, souvent des travaux de commande, ont intégré son champ d’expérimentation artistique, marqué un tournant dans l’histoire de la photographie et profondément influencé le langage visuel de la presse magazine et de la publicité.
L’art de Man Ray nous permet de comprendre le monde à travers son regard intensément original. Le public chinois découvrira ses expérimentations optiques avec les Rayographes, considérées comme de « pures créations dada » et des « photographies sans appareil photo ». Couvrant les périodes d’avant et d’après-guerre, l’exposition étudie comment l’histoire, sa vie personnelle et sa recherche constante sur la nature de l’art s’entremêlent et prennent forme dans le travail de Man Ray. Les rêves deviennent réalité alors que Man Ray révèle les façons dont le subconscient informe la perspective, incorporant des idées, des désirs et du sens, entretenant « dans un véritable esprit dada », comme l’affirme Man Ray, « le cycle de la confusion ».
Man Ray, Lee Miller, Solarisation, 1929. Telimage, Phototheque Man Ray, Paris. © MAN RAY TRUST/ ADAGP, Paris & SACK, Seoul, 2021
Man Ray, "Coco Chanel", 1930. Avec l'aimable autorisation de l'Association Internationale Man Ray, Paris. © MAN RAY TRUST/ ADAGP, Paris & SACK, Seoul, 2021
Man Ray, "Violon d'Ingres", 1924, Avec l'aimable autorisation de l'Association internationale Man Ray. © MAN RAY TRUST/ ADAGP, Paris & SACK, Seoul, 2021
Man Ray, "Anatomie", 1930. Avec l'aimable autorisation de l'Association Internationale Man Ray, Paris. © MAN RAY TRUST/ ADAGP, Paris & SACK, Seoul, 2021
Man Ray, "Noir et blanc", 1926. Avec l'aimable autorisation de l'Association Internationale Man Ray, Paris. © MAN RAY TRUST/ ADAGP, Paris & SACK, Seoul, 2021